L’anxiété sociale ne réduit pas l’autiste à une pièce du mobilier, son incapacité à se lever ne retire pas aux aidants les responsabilités qu’ils ont face à sa santé. Un manque de réaction devant la douleur n’empêche pas les asticots et la pourriture de s’installer sur un corps en décomposition, laissé pour mort, ou dans l’attente de celle-ci.
Des parents ont cru qu’il était convenable de laisser leur fille autiste demeurer immobile durant 12 ans et qu’il n’était pas de leur devoir de prendre des mesures pour assurer sa sécurité.
Durant ces longues et souffrantes années, elle a uriné et déféqué dans un trou à même le sofa sur lequel elle prenait place. Ses plaies se sont infectées et ont pourri jusqu’à l’os. Elle a souffert de famine aiguë, de malnutrition et de graves ulcères, mais c’est l’ostéomyélite (ça, c’est quand l’os s’infecte, à cause des bactéries) et la septicémie (des bactéries dans le sang) qui ont été identifiées comme les causes de son décès prématuré et tragique.
Elle est morte.
Morte comme les insectes qu’on laisse flotter. C’est leur choix. Ils sont allés à l’eau.
Morte comme ces plantes, oubliées au bord de la fenêtre. On avait plus important à faire.
Morte comme un meuble qu’on a laissé moisir dans un dégât d’eau. Il était abimé, pourquoi vouloir le sauver.
Elle est morte et on a laissé cela arriver. Elle s’appelait Lacey Ellen Fletcher.
Je vous épargne les images, elles sont trop dégoutantes.
Des parents monstrueux…
@bleuetatypique #duo avec @Jescrime #crime Il y a peu de mots pour décrire mon #dégoût et mon #mépris face à ces monstres.
♬ son original - Jescrime